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Nice Guys est une expression plutôt péjorative utilisée dans les médias sociaux pour désigner un certain type d’hommes. Il s’agit d’hommes apparemment gentils, mais qui espèrent que leur comportement prévenant les avantagera auprès des femmes.
Nice Guys : ce qui se cache derrière
Alors qu’auparavant, un « Nice Guy » était simplement le gars sympa d’à côté, la signification de ce terme a changé. Dans les médias sociaux, Nice Guys est plutôt utilisé de manière péjorative.
- Les Nice Guys désignent des hommes qui sont en premier lieu très gentils avec les femmes, mais qui ont une arrière-pensée manipulatrice.
- Ils veulent se montrer particulièrement bons devant les femmes, être empathiques et prévenants, afin d’obtenir en retour des relations sexuelles en guise de récompense.
- Une stratégie populaire des Nice Guys est d’être là pour les femmes lorsqu’elles souffrent à cause d’un autre homme. Vous agissez comme un soutien émotionnel et profitez de la situation en attendant un « paiement ».
Critique du syndrome du gentil garçon
C’est surtout dans le milieu féministe que l’on trouve de nombreuses critiques à l’encontre de ceux que l’on appelle les Nice Guys. Mais sur les réseaux sociaux aussi, l’expression tire à boulets rouges sur les hommes qui ont un comportement apparemment gentil mais égoïste.
- Même si classer les hommes en bons ou mauvais ne fonctionne pas, les Nice Guys se considèrent comme des personnes gentilles et veulent créer un contraste avec les hommes dits alpha ou pick-up artists qui ne jouent qu’avec les femmes.
- Mais le jeu des Nice Guys est plus subtil et se situe au niveau émotionnel. Ils se rapprochent amicalement d’une femme tout en visant à obtenir des faveurs sexuelles. Les féministes critiquent le fait que les Nice Guys ont une image sexiste de la femme et agissent de manière sournoise.
- L’idée qu’une femme devrait récompenser le comportement gentil d’un homme par une proximité ou des faveurs sexuelles est dépassée et misogyne. Les relations sexuelles devraient être consenties et naître d’un désir et non d’un sentiment de culpabilité.